Invitée par HYBE Labels Japan à assister à cette ultime date anthologique, la DL Team a probablement assisté à l’un des meilleurs concerts de cette année. Quelques jours avant la sortie du premier album coréen très attendu du groupe et dans la foulée d’une conférence de presse exclusivement réservée aux médias que nous avons récemment couverte, &TEAM offrait à Saitama un encore exceptionnel. Le tout, avant de partir à la rencontre du groupe en backstage pour les féliciter pour cette performance qui nous a laissé sans voix.

Promotion du groupe, au coeur de Shibuya

The show can start

Dès l’entrée dans l’arène, la métamorphose s’opère. La salle entière se pare de rouge, les lightsticks vibrent à l’unisson, les cris s’élèvent et les lasers rouges découpent l’espace. Sous un ciel de projecteurs jaunes, la pleine lune s’affiche, puis se teinte de rouge alors que le public gronde, prêt à accueillir la meute. Sur scène, les garçons apparaissent dans un décor de ruines enflammées, volcaniques, déjà en pleine transformation : loups aveuglés, silhouettes projetées sur la lune, puis marche solennelle vers le centre, la pleine lune toujours suspendue au-dessus d’eux.

Le rock opératique résonne, l’or des arrangements s’élève, et “Go in Blind” fait basculer l’arène dans une transe collective. Fuma dévoile ses abdominaux, déclenchant l’hystérie. Le public répond par des chants, les couleurs virent au bleu pour “Running with the Pack”, puis reviennent au rouge et blanc alors que la meute s’élance sur l’extension de scène.

Yuma

“Scent of You” démarre sous des lumières bleutées, la foule portée par l’énergie du groupe, chaque membre se surpassant pour faire monter la tension. K rayonne, Maki propulse les ad-libs, et l’alchimie scénique atteint son apogée lorsque K embrasse la caméra, soulevant un raz-de-marée d’euphorie. La transition s’opère dans un déluge de sons et de feux d’artifice, la scène s’embrase.

Après cette ouverture incandescente, vient le temps des présentations : chaque membre se dévoile, l’un après l’autre, dans toutes les langues du groupe, avec humour et complicité. K et Taki jouent les trublions, chacun encourageant la foule à profiter de cette dernière nuit. “C’est le dernier show : let’s go !” Le cri de ralliement fuse dans l’arène, et la promesse d’un soir inoubliable s’ancre dans l’instant.

Taki

La métamorphose continue

La montée en puissance ne faiblit pas. Dès « Beat the Odds », un souffle martial parcourt l’arène : écrans en noir et blanc, drapeaux « &TEAM » brandis fièrement par les danseurs, ruines enneigées en toile de fond. Les garçons avancent, soudés, vers le centre, la scénographie magnifiant la notion de clan. Lors du climax, Nicholas s’élève sur sa note, le silence s’abat, la caméra s’attarde sur son visage avant que les drapeaux ne s’envolent, portés haut dans la salle. L’instant a la solennité d’un serment. Ici, la meute ne fait qu’un.

« Road Not Taken » enchaîne, la scène s’embrase de feu et de piques, métaphore visuelle de la traversée et des obstacles surmontés. À chaque tableau, la narration se poursuit. La meute lutte, s’unit, se transforme. Un entracte visuel immerge le public dans des ruines de sable, prolongeant le mythe lycanthrope. Devenir un groupe, c’est affronter la solitude pour enfin trouver un foyer.

Le retour sur scène se fait tout en douceur avec « Koegawari » : lumières pastel, bleus et roses, tenues d’écoliers, énergie arc-en-ciel. Les cris du public redoublent, la communion est palpable. Puis « Aorashi », nuages et baleines en projection, plonge la salle dans une atmosphère d’été, poétique et aérienne, où l’émotion affleure. La foule vibre comme à l’unisson.

Jo

Avant la prochaine séquence, les garçons scandent leur chant d’avant-scène, rituel de cohésion. « Dropkick » démarre, ambiance terrain de foot, et soudain les membres sautent sur des chars pour traverser l’arène. Chaque recoin de la salle est visité, chaque fan salué. « Magic Hour » accompagne leur arrivée sur la scène centrale, puis « Buzz Love » inonde l’espace de rose, d’énergie pop et de sourires.

« Really Crazy » transforme la scène en dancefloor vidéoludique : jeux de danse sur écran, K et Taki s’enlacent, la foule explose. Les garçons déambulent dans la salle, font chanter le public, s’arrêtent auprès de fans pour partager le refrain. La générosité scénique est totale. La scène n’est plus une frontière, mais un pont vivant entre artistes et leurs tendres LUNÉ.

K

Un rituel exquis

La séquence centrale du concert s’ouvre sur un nouveau moment de complicité avec le public. Les membres interrogent les LUNÉ sur leur ressenti, avant de taquiner Maki lors du jeu du ballon pour « Dropkick ». Après un suspense amusé, il réussit finalement à attraper le ballon sous les acclamations, la meute éclatant de rires et de félicitations. L’ambiance est à la fois festive et touchante, chaque interaction renforçant l’impression d’un groupe soudé, heureux d’être ensemble et de partager ce moment unique.

La scénographie prend alors une dimension cosmique avec « Blind Love ». La scène s’élève, des écrans étoilés simulent l’espace, enveloppant le groupe et la salle dans une atmosphère onirique. Les voix s’entrelacent dans une harmonie lumineuse. Vient ensuite « Samidare », tableau bucolique où des champs de fleurs, des arbres et des montagnes sont projetés, tandis que des pétales de sakura tombent sur la scène. Les lumières douces accompagnent la montée en émotion. Lors du single de leurs débuts, la foule se fait plus bruyante que jamais, l’émotion atteint son paroxysme, on remarque pléthore de larmes et de sourires se mêlant dans l’arène.

EJ, leader

Le rouge revient brutalement, sirènes et lasers en alerte, des yeux de loups brillent sur les écrans. C’est le moment tant attendu pour « Deer Hunter », véritable hymne, qui démarre dans une ambiance jazzy et féline, les garçons habillés de costumes noirs et blancs, élégants et puissants. L’énergie est sauvage, presque théâtrale, la sensualité et la confiance s’expriment dans chaque mouvement. Un délice. Le set enchaîne sur une performance explosive de « Are You Ready? », où la physicalité et l’exubérance des membres transforment la scène en arène de défis, chacun poussant l’autre à dépasser ses limites.

Puis, Fuma guide une vague rose de lightsticks, Maki fait de même en arc-en-ciel, la salle entière vibre. « Big Suki » s’ouvre alors en hommage dansé à Michael Jackson, chapeaux vissés, cannes à la main, breakdance virtuose. La fête gagne d’autant plus en intensité avec « Run Wild ». Boule à facettes, lumières disco, ambiance de rave, la foule saute, danse, crie, portée par la joie contagieuse des garçons.

La séquence suivante multiplie les interactions. Maki et Taki lancent une battle de danse, Harua joue les clowns, Fuma et Yuma rejoignent la foule pour inviter deux LUNÉ à danser, puis Maki, Nicholas, Fuma et EJ enchaînent avec d’autres fans, chacun rivalisant de créativité et d’humour. Les garçons rient, s’encouragent, se taquinent, créant une atmosphère de fête totale où la scène et la salle ne font plus qu’une seule « safe place ».

Nicholas

La dernière danse des lycans

La dernière montée en puissance s’annonce comme un feu d’artifice émotionnel. Les lumières s’assombrissent, la tension monte, avant que la scène ne s’embrase à nouveau pour « War Cry ». Griffures sanglantes et éclairs rouges sur les écrans, la meute rugit, le public répond dans un cri primal. L’énergie atteint son apogée, chaque membre se donne corps et âme, la salle vibre d’une même pulsation.

Vient ensuite « Firework » : la nostalgie s’invite, les larmes montent, les souvenirs de toute la tournée défilent dans l’esprit des LUNÉ. Des gerbes de confettis et de streamers envahissent la salle, Saitama chante à plein poumon, portée par la beauté de l’instant. Les garçons disparaissent sous la pleine lune, les lumières s’éteignent lentement, mais le public refuse de quitter la magie. Les chants d’encore résonnent, la communion ne faiblit pas.

Fuma

L’attente est récompensée. &TEAM revient, rayonnants, pour un encore inoubliable. « Wolf Type » démarre, les membres traversent l’arène sur des chars, saluant chaque recoin, chaque LUNÉ. Suivent « Melody » et « Feel the Pulse », la gratitude et la joie débordent, les garçons prennent le temps de remercier, de poser pour les fans, d’exprimer leur bonheur d’être là, ensemble, à cet instant unique.

Maki

Le moment des « ending ments » est chargé d’émotion. Maki promet de travailler sans relâche pour devenir un artiste encore plus accompli, tous évoquent avec excitation le premier album coréen à venir et leur espoir de retrouver les fans sur une scène encore plus grande, rêvant déjà du Tokyo Dome. K, la voix tremblante, remercie le public pour leur amour et leur soutien, affirmant que la meute n’est rien sans ses LUNÉ.

L’apothéose se dessine sur « Illumination » durant laquelle la scène se pare de constellations, la neige tombe sur les écrans. « Yukiakari » clôt le concert dans une atmosphère féerique, streamers et neige virtuelle enveloppant l’arène, chaque au revoir résonne comme une promesse de retour.

Harua

Mais la fête n’est pas tout à fait finie ! &TEAM revient pour un second rappel, offrant une ultime explosion d’énergie avec « Big Suki », « Firework » et « Run Wild » ! La catharsis est totale, la boucle est bouclée. Le bonheur, la fraternité et la métamorphose collective s’inscrivent dans la mémoire de tous. Si après une telle prestation, vous n’êtes pas LUNÉ, c’est que quelque chose d’anormal s’est opéré en vous.

Car, ce soir-là, à Saitama, neuf garçons ont prouvé qu’ils étaient faits pour la scène : heureux, libres, grandioses et époustouflants. Et, surtout .. impossibles à oublier.

Coordination, responsable communication & contenu médiatique : Demona Lauren
Assistance contenu : Megan Caloca, DL Team
Autres contenus : HYBE Labels Japan/&TEAM Team
Des remerciements chaleureux à la HYBE pour l’invitation et l’accueil impeccable

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Posted by:Demona Lauren

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